Hyundai Kona 2024, partie 2 - Noël en thermique

Hyundai Kona 2024, partie 2 - Noël en thermique

william-bouchard william-bouchard
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Chose promise, chose dûe: tel qu’annoncé, j’ai choisi ma première chronique de 2024 pour compléter mon essai du Hyundai Kona, cette fois-ci en version à essence. Plus spécifiquement, j’ai pu rouler en Kona N Line Ultimate, un modèle inspiré de la ligne sportive N sans toutefois en partager la puissance. Il faut dire que ce n’était pas la première fois que je pilotais le petit VUS, l’ayant déjà conduit au Festival des essais de l’AJAC en octobre dernier, mais cette fois-ci j’ai pu en profiter beaucoup plus longtemps. De plus, de l’absence de neige du temps des fêtes jusqu’aux tempêtes de la nouvelle année, Montréal m’a offert une grande variété de conditions météorologiques pour vraiment en faire l’essai!  

Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite fortement à aller consulter mon essai de la version électrique du Kona dont j’ai eu la chance de faire l’essai à Victoria tout juste avant Noël. La raison est simple, les fonctionnalités des deux versions sont sensiblement les mêmes. Elles disposent du même système d’infodivertissement et ont un habitacle pratiquement identique. Pour rappeler la ligne N, les moutures N Line, uniquement disponibles pour les moteurs thermiques, sont aussi garnies d’accents rouges à l’intérieur. L’esthétique extérieure, cependant, est selon moi un peu moins intéressante sur la version thermique qui ne dispose notamment pas des garnitures en pixels que j’apprécie beaucoup. 

N Line, mais pas N

Évidemment, sous le capot, la version à essence du Kona diffère énormément de sa cousine électrique, mais elle n’offre pas pour autant une conduite plus dynamique. Au contraire, elle ne génère que 190 chevaux et 195 lb-pi de couple, ce qui renforce encore davantage le sentiment de manque de puissance que l’on peut aussi parfois ressentir à bord du Kona EV. Loin de moi l’idée de dire que le VUS est particulièrement faible, mais on ne peut s’empêcher de vouloir un peu plus de performances, ce qui nous rappelle qu’il s’agit bel et bien d’un N Line et non d’un véritable N.    

Au niveau de la tenue de route et de la maniabilité, les deux versions offrent une expérience assez similaire, bien que les autoroutes du Québec soient légèrement moins escarpées et sinueuses que celles de la Colombie-Britannique. Même sur la glace et la neige, le Kona a gardé sa stabilité, malgré le centre de gravité plus haut sur la version thermique. L’équipement de sécurité et de confort est aussi à peu près le même et reste selon moi l’un des meilleurs dans la catégorie. 

Lequel acheter?

Ma conclusion est simple: le Kona EV est similaire ou supérieure à la version N Line à pratiquement tous les niveaux. Pour un prix à peine plus élevé en tenant compte des incitatifs gouvernementaux, le modèle électrique est plus joli, plus efficace et, surtout, plus économique à la pompe (9,1L/100km en combiné pour le N Line selon le manufacturier). Puisque mon mode de vie me permet de me contenter d’une autonomie de 420 km, je me tournerais à coup sûr vers le VÉ. 

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