Après avoir traversé le Bas Saint-Laurent et la région de la Baie-des-Chaleurs avec les Kumho Crugen Premium KL33 (si vous n’avez pas encore lu le début de mon aventure.. (à lire ici), nous voilà enfin prêts à découvrir la pointe de la péninsule gaspésienne et, bien sûr, de revenir à la maison.
Des paysages grandioses de la péninsule gaspésienne et son mythique Rocher Percé au charme historique du Vieux-Québec, parcourons ensemble les derniers kilomètres de mon voyage sur la 132.
La Péninsule
Bien sûr, quand on va en Gaspésie, un attrait est incontournable: le fameux Rocher Percé. Située tout près de la Baie-des-Chaleurs, la ville de Percé est de loin la plus touristique du coin.
Sur la rue principale, très achalandée à cette période, on peut y voir nombre de familles et de couples dégustant une gelato maison ou sirotant une bière de microbrasserie locale. Depuis la route, on peut facilement observer le Rocher et l’Île Bonaventure.
Après un petit arrêt pique-nique et quelques photos, il est l’heure de nous déplacer vers Gaspé, où nous passerons la nuit. Entre ces deux villes, la route est escarpée et parfois en mauvais état. Il faut dire qu’on se trouve pratiquement à flanc de montagne, presqu’à l’extrémité est de la chaîne des Appalaches.
Malgré tout, le voyage se fait en toute stabilité, même en virages, et avec peu de vibrations. En fait, les pneus Kuhmo supportent bien le poids des occupants et des bagages, sans trop rechigner. On ne sait trop si c’est le recouvrement ou les pneus eux-mêmes, mais il faut avouer cependant qu’ils sont un peu bruyants.
Ce soir-là, notre souper consiste en un festin de “pub food” local: morue séchée et salée, bacon fumé maison et pain à la bière, maison elle aussi, évidemment. C’est ça, aussi, découvrir une région!
Matane
La route entre Gaspé et Québec étant plutôt longue, une escale à Matane était bien méritée. Même s’il s’agit d’une des plus grandes villes de sa région avec ses 15 000 habitants, sa position en bord de fleuve nous offre encore une fois des paysages inoubliables: d’un côté, la grève du Saint-Laurent, et de l’autre les collines rocheuses bordées d’éoliennes.
Son centre-ville, animé cette fois davantage par les locaux que par les visiteurs, offre lui aussi son lot de surprises locales: bière, bien sûr, mais aussi nombre d’artisans et de producteurs.
Notre escale n’est que pour la nuit, cependant, et c’est repus d’un repas de fruits de mer (il faut bien manger des crevettes à Matane…) que nous sommes retournés à notre chambre pour une avant-dernière nuit sur la route.
Le Petit-Champlain
Notre dernier arrêt: la ville de Lévis. Bien qu’elle regorge probablement d’attraits touristiques, nous y étions principalement attirés pour son traversier, qui amène en plein coeur de la Basse-Ville tout en offrant une vue imprenable sur le Cap Diamant et le Château Frontenac. On a beau y venir souvent, le Vieux-Québec est toujours un plaisir.
Dans le dédale d’étroites rues du Petit-Champlain, on ne sait jamais ce qu’on pourra y trouver. Ce soir-là, après un souper dans un restaurant un peu plus huppé, c’est une promenade dans les rues de ce quartier jusqu’en Haute-Ville qui s’impose. Pour notre dernière soirée de vacances, quoi de mieux que les rues historiques et le mouvement de la ville?
Voilà qui achève malheureusement notre voyage d’une semaine sur les routes de l’est du Québec en Santa Fe. Sur ces plusieurs centaines de kilomètres de route aux pentes escarpées, notre confort nous a certainement rappelé l’importance d’avoir des pneus de qualité avant de partir en vacances. Qui sait ce que la route peut réserver?