Père et fils dans les Prairies pour Toyota

Comment découvrir les Prairies: 60 ans de Toyota - Partie 2

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Ce texte est la suite d’un article paru plus tôt en septembre. Lisez-le ici! Après avoir déjà parcouru près de la moitié des 2000 kilomètres de notre road-trip Toyota à travers les Prairies, je me suis enfin posé la question: cela fait-il vraiment déjà 60 ans que le manufacturier japonais est présent chez nous? Eh bien oui, d’une certaine façon, c’est le cas. À ses débuts, il s’agit plutôt d’un regroupement de professionnels de l’industrie appelé Canadian Motor Industries, Ltd. (CMI). Fondé en 1964, il livre dans sa première année d’opération un nombre impressionnant de... 755 unités

Aujourd’hui, Toyota Canada en vend ce nombre chaque jour, mais à l’époque, le succès est impressionnant. Rapidement, on commence à fabriquer des modèles Toyota et Isuzu au Canada, mais c’est grâce à la fondation de Toyota Motor Manufacturing Canada (TMMC) et de son usine ontarienne que la production prend de l’ampleur. La preuve: le dernier véhicule dont nous avons fait l’essai est un Toyota Rav4, 11 millionième à sortir de la ligne de production. Rien de moins!

Escale à Edmonton

Pour débuter la seconde partie de notre voyage, nous avons pris le volant du Toyota Land Cruiser de nouvelle génération. Plus confortable que le Tacoma dont je vous ai fait part la dernière fois, sa conduite reste à mon avis un peu lourde et peu dynamique. Il bénéficie du même genre de technologies que ses comparses, c’est-à-dire un système d’infodivertissement que j’apprécie particulièrement, mais aussi un ensemble de technologies de sécurité qui nous ont été bien utiles sur les routes parfois ennuyeuses des Prairies. 

Il s’est avéré que notre choix de véhicule était particulièrement adapté à notre prochain arrêt. le concessionnaire Ens Toyota, qui a la particularité de bâtir par lui-même des Land Cruiser adaptés au travail de mine. Plus robuste, plus gros et équipé d’un grand nombre d’outils pratiques à la vie sous-terraine, vous ne risquez pas d’en croiser un sur la route! Après une escale près de Saskatoon au centre d’interprétation de Wanuskewin, d’ailleurs une superbe initiation aux cultures autochtones de la région, nous avons mis le cap vers Edmonton. Encore une fois, plusieurs centaines de kilomètres nous attendaient, mais le tout en a valu la peine. Après avoir changé de véhicule à nouveau, cette fois-ci dans la Camry, je me suis souvenu de pourquoi je préfère les berlines: leur agilité et le plaisir de leur conduite.

Hydrogène et Calgary

Avant de partir vers notre dernière destination, la grande ville de Calgary, il nous restait tout de même quelques activités. Le thème de la journée: l’hydrogène. Premier arrêt: les laboratoires de Dark Matter Materials, une entreprise qui promet de révolutionner le monde de l’hydrogène. Sans entrer dans les détails, leur catalyseur unique permettrait de produire de l’hydrogène à moindre coûts et de manière plus efficace. Vous comprendrez que c’est donc un pas de géant dans la bonne direction lorsqu’il s’agit de se défaire des combustibles fossiles. L’aéroport d’Edmonton est lui aussi de la partie alors qu’il utilise des Toyota Mirai dans ses opérations et compte transformer sa machinerie lourde afin qu’elle puisse consommer de l’hydrogène. 

Après cette vision du futur, nous avons repris le volant de notre RAV4, celui-là même que je vous mentionnais plus tôt, afin d’atteindre Calgary, le point final de notre escapade. VUS efficace, mais sans plus, le RAV4 était de loin le véhicule le moins avancé du lot au point de vue de la technologie. C’est aussi le moins cher, faut-il le préciser. Malgré sa conduite peu remarquable, nous sommes arrivés à bon port sans avoir consommé trop d’essence et en un seul morceau. On peut donc dire que le RAV4 a amplement fait le travail pour nous amener jusqu'à la fin de ce voyage de cinq jours.  




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