Subaru Forester

Subaru Crosstrek et Forester: deux semaines de découverte

william-bouchard william-bouchard
3 minutes de lecture

Si vous lisez souvent ce blogue, il est facile de croire que je ne m’intéresse qu’aux pneus. Or, ce n’est là qu’une facette de mon travail de journaliste automobile, qui m’amène à essayer chaque semaine un nouveau véhicule. Le mois dernier, j’ai eu la chance de comparer directement deux véhicules à la philosophie similaire, mais à l’attitude on ne peut plus différente: les Subaru Crosstrek et Forester. Dans leur troisième et cinquième génération respectivement, les deux VUS restent un choix populaire sur le marché, surtout chez les amateurs de plein-air et ceux qui ont la sécurité à cœur. 

Confort à petit budget

Commençons avec le point fort des deux modèles japonais: leur prix extrêmement raisonnable. La Forester 2025 de base est disponible à 36 161$ tandis que la Crosstrek se vend 31 661$, transport et frais inclus. Avec l’état actuel du marché, cela peut paraître une véritable aubaine, mais les options peuvent ajouter rapidement quelques milliers de dollars à la facture. La version Onyx de la Crosstrek, nécessaire pour profiter du moteur plus puissant, reviendra plutôt à 36 290$. 

Au moins, dans les deux cas, les VUS Subaru offrent un intérieur confortable et relativement moderne. Le support des sièges est adéquat et la position de conduite est agréable, surtout à l’intérieur de la Forester, légèrement plus haute. Au niveau de la technologie, si l’Outback et la Forester possèdent des écrans tactiles de grande taille, leur système d’infodivertissement mérite une cure de rajeunissement. Bien qu’il fonctionne de manière satisfaisante, surtout une fois passé en mode Apple CarPlay ou Android Auto, le design est décidément un peu vintage. 

Plaisir de conduite: qui l’emporte?

Évidemment, les deux modèles partagent une grande partie de leurs composantes, dont le moteur à plat de 2,5 litres, un symbole de Subaru. Ce dernier n’est disponible que sur les versions haut de gamme de la Crosstrek, mais est disponible de série sur la Forester. Si les deux VUS déploient donc le même 182 chevaux de puissance, le résultat est extrêmement différent. La petite Crosstrek m’a semblé beaucoup plus agile et m’a offert un sentiment de dynamique que j’ai eu du mal à répliquer à bord de la Forester. Loin de moi l’idée de dire que sa conduite est complètement ennuyante, mais on aurait voulu un peu plus de caractère de la part du plus grand modèle. 

Dans les deux cas, cependant, j’ai pu conduire en toute sécurité grâce à l’ensemble de technologies d’aide à la conduite EyeSight qui a été rafraîchie dans les dernières années. Contrairement à d’autres systèmes du genre, EyeSight est plutôt passif et prend rarement les commandes à la place du conducteur. Pour certains, c’est un point négatif, mais j’admets apprécier le sentiment de contrôle supérieur de ce genre de technologie. Évidemment, la fameuse traction intégrale symétrique à prise constante de Subaru y est aussi pour quelque chose, améliorant grandement la stabilité et la maniabilité, surtout en virages. 

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